Le lecteur y trouvera toutes les informations concernant
La description du mode de délégation et les moyens mis en oeuvre pour assurer cette mission
L'inventaire des ouvrages et le descriptif de fonctionnement des services
Un résumé de la vie du service durant l'exercice 2000, tant au niveau technique qu'administratif clientèle
Les principaux éléments financiers et l'évolution récente du prix de l'eau à Saint Etienne.
TABLE DES MATIERES
1. Présentation générale 4
1.1.. Mode de délégation 4
1.2. Moyens humains du service 4
1.3. Population desservie 5
1.4. Clients desservis 5
2. Descriptif des installations du service de l'eau 6
2.1. Origine des eaux 6
2.2. Conduites forcées 6
2.3. Installation de traitement et de pompage 7
2.4. Installations de stockage 7
2.5. Schéma général du réseau 7
2.6. Inventaire du réseau, des branchements et des compteurs 8
3. Descriptif des installations du service de l'assainissement 9
3.1. Le principe de la collecte des eaux à Saint Etienne 9
3.2. Le réseau de collecte 10
3.3. Les ouvrages spéciaux du service 11
3.4. L'usine de dépollution de Saint Victor sur Loire 11
3.5. L'usine de dépollution du Porchon 12
4. Vie du service de l'eau 13
4.1. Gestion des ressources d'eau brute 13
4.2. Volumes mis en distribution et volumes consommés 15
4.3. Vie du réseau de distribution 15
4.4. Suivi de la qualité de l'eau mise en distribution 16
4.5. Travaux de maintenance 18
5. Vie du service de l'assainissement 20
5.1. Entretien du réseau de collecte des eaux usees 20
5.2. Résultats de la dépollution des eaux à Saint Victor
sur Loire 21
5.3. Résultats de la dépollution à j'usine du Porchon 21
5.4. Travaux d'amélioration, de renouvellement et d'extension des réseaux
et des ouvrages du
service 22
6. Vie du service clientèle 23
6.1. Volumes vendus 23
6.2. Accueil clientèle et suivi des réclamations 24
6.3. Suivi des engagements clientèle de la Stéphanoise des Eaux
24
6.4. Actions d'information du public pendant l'année 2000 24
6.5. Mise en place d'une mission « Grands Comptes » 24
6.6. Suivi de la certification qualité 150 9002 de la Stéphanoise
des Eaux 25
7. Evolution récente de la facture d'eau 26
7.1. Tarification de l'eau et de l'assainissement 26
7.2. Facture type et évolution récente 26
8. Données financières des services 27
8.1. Evaluation du patrimoine eau et assainissement 27
8.2. Recettes des services eau et assainissement 27
8.3. Dette des services eau et assainissement 28
8.4. Montant des travaux réalisés durant l'exercice 2000 28
8.5. Travaux programmés en 2001 29
9. En conclusion recommandations et orientations pour l'avenir 30
Le premier chapitre de ce rapport présente l'organisation générale
des services de l'eau, de
l'assainissement et clientèle de la ville de Saint Etienne.
1. Présentation générale
1.1. Mode de délégation
Les services ont été délégués à la
Société Stéphanoise des Eaux dans le cadre de deux contrats
de concession signés le 30 septembre 1992 avec la Ville de Saint Etienne.
Ces contrats concernent
la production, le traitement et la distribution publique d'eau potable
sur les communes de Saint-Etienne, la Tour en Jarez et le SIMOC (Syndicat Intercommunal
Molina la Chazotte)
la fourniture d'eau potable en gros aux communes périphériques
la collecte et l'épuration des eaux usées avant rejet dans
le milieu naturel.
1.2. Moyens humains du service
L'organisation de la société est schématisée par
le graphe ci-joint. La société comprend 155 personnes, dont 64
pour le service de l'eau, de la maintenance et du bureau d'étude, 28
pour le service de l'assainissement, 38 pour le service clientèle. Les
effectifs des services supports (comptabilité, ressources humaines, etc.),
sont de 22.
Enfin, la Stéphanoise des Eaux est composée de 48 personnes détachées
de la ville de Saint Etienne, 98 ayant le statut Stéphanoise des Eaux
et 6 venant des deux sociétés mères (Générale
des Eaux et Ondéo, nouveau nom de Lyonnaise des Eaux).
1.3. Population desservie
La Ville de Saint-Etienne qui compte 180 000 habitants (recensement 1999) est
desservie en Eau
Potable par la station de traitement de SOLAURE et par un réseau de distribution
de 577 km.
Ces installations permettent également la desserte en tout ou partie des communes suburbaines suivantes:
La Ricamarie
Roche la Molière
Unieux (pour partie)
Saint-Genest Lerpt
Villars
la Fouillouse
Saint-Priest en larez
L'Etrat
La Tour en jarez
Saint-Héand
La Talaudière
Sorbiers
Saint-Jean Bonnefonds
Est également raccordée au réseau stéphanois une conduite dite «conduite de la plaine » qui permet d'alimenter en secours la zone industrielle de la Plaine, ainsi que les communes d'Andrézieux Bouthéon, Veauche, Saint-Galmier, Chamboeuf et Saint Bonnet les Oules.
La population globale pouvant être desservie est donc d'environ 300 000
habitants.
1.4. Clients desservis
La population desservie hors vente d'eau en gros est de :
180 939 habitants pour l'eau
179776 habitants pour l'assainissement
--------------------------------------------------------------------------------
Catégories clients | Clients Actifs | Consommation
| | En m3/an
--------------------------------------------------------------------------------
| EAU | ASST | EAU | ASST
--------------------------------------------------------------------------------
Domestiques et collectifs | 83 961 | 82 659 | 7 082 503 | 6910330
industrieIs | 256 | 249 | 1 920 625 | 1882 741
Bâtiments municipaux | 700 | 519 | 3 178 043 | 840 005
Ventes en gros | 13 | | 3 883 763 |
--------------------------------------------------------------------------------
TOTAUX 84930 | 83427 |16 064 934 | 9 597 076
2. Descriptif des installations du service de l'eau
2.1. Origine des eaux
Sur la rivière Le Furan, deux barrages
ont été construits
Le Gouffre d'Enfer, construit en 1866, propriété de l'Etat. Ce barrage écrêteur de crue permet de stocker actuellement jusqu'à 600 000 m3.
Le Pas de Riot, construit en 1880, propriété de la Ville de Saint-Etienne et d'une capacité de 1 000 000 m3. Il est ausculté par la ville.
~ Sur la rivière Le Lignon, le barrage de Lavalette.
Il a été construit en 1914 (5 000 000 m3) puis surélevé en 1945, portant ainsi sa capacité totale à 41 000 000 m3.
Une canalisation pouvant débiter 18 m3/s part de cet ouvrage pour alimenter
l'usine hydroélectrique de Versilhac et se déverse ensuite dans
l'ouvrage de retenue de la Chapelette. Un canal de 8 km de long pouvant débiter
7.20 m3/s conduit l'eau au lieudit « Les Vendets ». C'est à
partir de ce site que démarrent la conduite forcée et l'aqueduc.
2.2. Conduites forcées
Deux conduites forcées partent des barrages et arrivent à la station
de traitement de SOLAURE. Sur celles-ci sont installées deux microcentrales
(Puissance 180 et 300 KVA).
> Conduite forcée du Furan, construite en 1978, de 10 km. C'est une
conduite acier de diamètre 700 mm revêtue d'une protection intérieure
et extérieure;
> Conduite forcée du Lignon, construite en 1972, de 32 km. Cest
une conduite acier de diamètre 1300 mm également protégée
intérieurement et extérieurement.
En secours, un aqueduc de 54 km de long peut être mis en service. Il
part du barrage de la Chapelette en aval du barrage de Lavalette pour arriver
à SOLAURE.
2.3. Installation de traitement et de pompage
Lusine de production deau potable de Solaure, reconstruite de 1971
à 1974, a été dimensionnée pour produire 120 000
m3/j. Aujourdhui, la production moyenne est de 55 000 m3/j, avec une pointe
horaire de lordre de 3 000 m3/j. Le principe de la filière de traitement
est le suivant
Préoxydation La préoxidation est assurée par du dioxyde
de chlore
Coagulation - Un coagulant à létat liquide est utilisé
(Aqualenc Rhône-Poulenc)
FlocuIation -
Reminéralisation Elle est assurée par
deux injections de gaz carbonique
une injection de lait de chaux en tête
une injection deau de chaux en fin de filière
Décantation Leau passe dans deux décanteurs à lit
de boues de type Pulsator de
820 m2 chacun
Filtration Leau traverse ensuite une batterie filtrante de 10 unités
de 80 m2
chacune composée de sable monocouche
Désinfection totale La protection de leau jusquau robinet
du consommateur est assurée
par le dioxyde de chlore
Le service possède 5 stations de pompage (Vionne, Réjaillière,
Montreynaud, Faverange à St Victor sur Loire et La Croix du Vray à
La Tour en Jarez) et 2 surpresseurs.
2.4. Installations de stockage
Le tableau ci-après donne les capacités de stockage des différentes
communes rattachées à Saint Etienne.
Commune Capacité totale en m3 Nombre de cuves
Saint-Etienne 56 300 30
Saint-Victor 1 610 7
Rochetaillée 400 2
La Tour en Jarez 280 3
2.5. Schéma général du réseau
Le réseau de distribution est composé de quatre niveaux de pression
le très haut, le haut, le moyen et enfin le bas service. Le schéma
général du réseau deau de la ville est indiqué
en page intérieure de couverture.
2.6. Inventaire du réseau, des branchements et des compteurs
Le réseau de la ville de Saint Etienne est de 577 km, décomposé
en 54 km de grosses canalisations dalimentation de réservoirs (Q
> 300 mm), de 272 km de distribution principale (Q compris entre 150 et 300
mm) et enfin de 251 km de distribution secondaire (Q < 150 mm).
Le graphe suivant donne la composition des canalisations par âge. Certaines
canalisations sont anciennes, mais ce ne sont pas forcément des canalisations
en mauvais état. Certaines, plus récentes, peuvent avoir vieilli
plus rapidement (rue Durafour notamment).
Le tableau ci-après donne le nombre de branchements par ville.En 2000,
102 branchements auront été réalisés et 34 supprimés
(immeuble démolis).
Les compteurs sont au nombre de 85 364 et se décomposent en 82 163 compteurs
domestique
15 mm) et 3 201 compteurs de plus gros diamètre (Q 20 et au delà).
3.Descriptif des installations du service de lassainissement
3.1. Le principe de la collecte des eaux à Saint Etienne
Le schéma général du réseau de la ville est donné
en dernière page de ce rapport.
Trois entités sont à considérer i - Terrenoire
2 - Saint Victor sur Loire
3 - Saint Etienne, Rochetaillée et le SIMOC
Terrenoire
Située de lautre côté de la ligne de partage des eaux, les écoulements se font en direction de [a Méditerranée.
Le réseau dassainissement unitaire pour le centre Ville et séparatif dans les lotissements récents en périphérie se rejette au Janon rue du Moulin Perrault.
3 solutions sont possibles pour la dépollution des eaux
- station de dépollution autonome,
- raccordement sur la station de Saint Chamond,
- pompage sur Saint Etienne vers le Porchon Le dossier est en cours détude.
Saint Victor sur Loire On note 3 versants
1 Versant Bécizieux
La partie ancienne au bourg de Bécizieux est assainie en pseudo séparatif. Le collecteur se déverse provisoirement dans le ruisseau de lEgotay. Une station de pompage renverra les eaux en direction de la Station de dépollution. Létage bas reste à réaliser ; il est prévu de reprendre les eaux de Beaulieu, commune de Roche la Molière.
2 Versant Pracoing Biorange
Un réseau eaux usées dessert quelques maisons, le garage Renault
et la caserne des
pompiers. Il est raccordé sur Roche la Molière qui est dotée
dune station dépuration.
3 Autres versants.
Un réseau eaux usées dessert la maison de Faveranges, la Vallée de Rosey, le Bourg et Condamines.
Saint Etienne - Rochetaillée - SIMOC
Le SIMOC (Syndicat Intercommunal de Molina la Chazotte) est raccordé à lOnzon.
L'ensemble du bourg de Rochetaillée est raccordé au réseau stéphanois par un collecteur (ancien aqueduc d'eau potable).
Le réseau stéphanois encore tributaire du passé évacue
la majorité de ses eaux à la rivière : le Furan.
3.2. Le réseau de collecte
Le linéaire du réseau dassainissement est
aujourdhui de près de 500 km,
réparti de la façon suivante
< Pluvial 140 km
<Eaux usées 115 km
< Unitaires 238 km
Le linéaire des ouvrages visitables est de 120 km
Le nombre de regards de visite recensés est. approximativement de 15 000, soit un regard tous les 32 mètres quil convient de comparer aux règles de lart qui fixent un regard tous les 50 mètres au minimum. Toutefois, ce ratio est variable en fonction du type de réseau.
Les ouvrages de capture des eaux de ruissellement sont au nombre de 10 248 dont:
3142 grilles 7106 avaloirs
La longueur de la voirie de Saint Etienne étant de 360 km intra-muros
(Saint Etienne et Terrenoire), le ratio est donc de 2 avaloirs ou grilles pour
57 m de voirie.
3.3. Les ouvrages spéciaux du service
BASSIN DORAGE
La Chauvetière 4 700 m3
Le Devey :2 700 m3
La Chana 6 000 m3 (en cours de réalisation par la ville de Saint Etienne)
CHAMBRE DE DESSABLAGE
1 FOSSE AUTOMATISEE
2 FOSSES SIMPLES
STATION DE POMPAGE
réalisation anterieure à 1992
La Plage - Saint Victor
Les Bruyères à Condamines
mises en service depuis 1992
LUniversité à la Métare (1995)
Bécizieux (étage haut) à Saint Victor (1999)
La Baraillière (2000
3.4. L'usine de dépollutîon de Saint Victor sur Loîre
Cette usine est située dans le couvert végétal le long
du Liseron en dessous des tennis.
Mise en service en 1978, cette installation a été conçue pour traiter uniquement la pollution carbonée, en faible charge sur une base de 4000 équivalents habitants.
Les boues sont déshydratées. Enfin, un poste de déphosphatation
par coprécipitation au chlorure ferrique a été ajouté
à l'usine.
3.5. Lusine de dépollution du Porchon
Cette usine a été mise en service en 1975. Son principe de fonctionnement
est classique. La dépollution des eaux usées seffectue de
la manière suivante
Prétraîtement: les eaux usées passent tout dabord par des grilles qui retiennent les matières les plus importantes (bois flottant, pierres, etc.). Elles passent ensuite dans un bassin où les sables, plus lourds, décantent. Ces déchets sont ensuite récupérés et évacués en décharge. Les graisses plus légères, sont « écumées » à la surface et traitées.
Déca ntatîon primaire: les eaux reposent ensuite dans trois grands bassins. Les matières les plus lourdes décantent et forment les boues primaires
Le bassin daération est le moteur de lusine. Des
bactéries sy développent grâce à la pollution
organique contenue dans leau. De fines bulles dair sont injectées
dans le fond du bassin et leur fournissent loxygène nécessaire
à leur respiration. La masse des bactéries forme la boue biologique
Enfin, les eaux reposent dans deux grands bassins de déca ntatîon.
Leau dépolluée est récupérée en surface
et rejetée au Furan. La boue décante au fond des bassins
Les boues primaires et biologiques sont traitées dans des centrifugeuses, afin de diminuer la teneur en eau. Elles sont ensuite chaulées afin de diminuer encore cette teneur qui sera passée de 97 ~ à environ 70 0/o Les boues sont ensuite évacuées à la décharge du Pâteux.
Lusine est exploitée par la Société
Stéphanoise de Service Public, filiale de la
Compagnie Générale des Eaux.
Le second chapitre de ce rapport détaille la vie des services tout au
long de lannée 2000.
Les données techniques, tels que les volumes, le nombre de fuite réparées
ou la longueur des réseaux de collecte qui ont été nettoyés
par la Stéphanoise des Eaux, sont présentées en premier
lieu. Les données administratives concernant les clients sont présentées
ensuite.
4 Vie du service de leau
Lannée 2000 a été marquée par les événements
suivants
La réorganisation de la société et en particulier du service eau a permis daméliorer le traitement des demandes des clients. Plus précisément, elle a été marquée par la création dune mission Grands Comptes, dun groupe de techniciens chargé de traiter toutes les réclamations et demandes techniques concernant le réseau eau potable et dune cellule ordonnancement des travaux.
La diminution du nombre dincidents sur le réseau (268 fuites) par rapport aux années précédentes a été probablement due aux conditions clémentes de lannée 2000.
Lapparition dalgues du type Chrysophycées, appelées
Synura, a provoqué, durant le mois de mars, des saveurs et des odeurs
désagréables (poisson, concombre) sur lensemble du réseau
stéphanois. Une étude dont lobjectif est dexaminer
les causes deutrophisation a été initiée ; les conclusions
devraient être disponibles fin 2001.
4.1. Gestion des ressources deau brute
Lannée 2000 a été une année moyenne en terme
de pluviométrie (environ 800 mm sur la ville deSaint-Etienne).
Le barrage de Lavalette a conservé un bon niveau de stockage avec un volume supérieur à 30 000 000 m3 pendant toute lannée.
La Ville a procédé en février 2000 à une inspection
subaquatique de ce barrage par robot. Lobjectif est deffectuer la
visite décennale obligatoire, sans vidange totale.
Leau de la haute vallée du Furan a pu être utilisée
en quantité importante jusquau mois de mars. Cependant, un bloom
algual hivernal générant des saveurs et des odeurs de concombre
et de poisson sur leau traitée a engendré une utilisation
du Lignon pendant une bonne partie du printemps.
Ces algues de type Chrysophycées Synura ont été identifiées
pour la première fois fin février. Les molécules volatiles
responsables des odeurs n'ont pu être éliminées par la filière
de traitement de l'usine de SOLAURE.
Ce phénomène a atteint son paroxysme les 23, 24 et 25 mars 2000
où plus dun millier dappels de clients ont été
enregistrés. Lalimentation a été immédiatement
basculée sur la réserve du Lig non.
Lorigine des Chrysophycées Synura est inexpliquée. Toutefois, la très forte proportion de ces algues nest pas anormale en saison hivernale daprès les premières conclusions du cabinet détudes BIEAU.
Cependant, il est apparu nécessaire deffectuer des investigations plus poussées et une étude a été confiée à Eco Hydro Services. Dune durée dun an à raison dun prélèvement par mois, létude de 240 KF est cofinancée à 50 % par lAgence de lEau.
Les résultats seront disponibles à lautomne 2001.
La provenance des eaux aura été finalement
la suivante au cours de lannée 2000
4.2. Volumes mis en distribution et volumes consommés
Les volumes mis en distribution ont été supérieurs à
lannée 99 de 890 262 m3 (augmentation de 47 0/o), en raison dune
fuite importante recueillie directement par légout, au niveau du
réservoir ]ardin des Plantes. La période de pointe de consommation
a été obtenue, comme chaque année, en fin juin alors que
la période la plus faible la été à la mi-août.
4.3. Vie du réseau de distribution
Les activités liées à lexploitation du réseau
Eau Potable ont été réorganisées en 2000. La totalité
des réclamations et demandes techniques ainsi que le suivi du réseau
est désormais traitée par le même groupe constitué
de techniciens de réseau.
1 514 réclamations ont été traitées par le Groupe Réseau (voir ci-contre). Ces réclamations ont donné lieu à des enquêtes ayant débouché, suivant les cas, sur
des réparations de fuite sur conduites, vannes, branchements etc. (partie publique)
des mises en conformités et rénovations de branchements existants (partie privée)
des renouvellements (branchements, vannes, etc.) présentés dans le paragraphe consacré aux travaux de renouvellement.
CRITERES Janvier à Déc. OO
FUITES 422 28 %
INFILTRATION, DETECTION FUITE 16 1 %
ABSENCE DEAU 46 3 %
PRESSION DEBIT 93 6%
DEGRADATION DE CHAUSSEE 13 1 %
FERMETURE DE PRISE 19 1%
EAU COLOREE 46 3%
PROBLEME DE QUALITE 1l 1 %
PROBLEME COMPTEUR 85 6 %
FUITE COMPTEUR 164 1l %
FUiTE PROBLEME R.A. 337 22 %
FUITE BRANCHEMENT 21 1%~
DIVERS 241 16%
TOTAUX 1514 100%
Réparation de fuites
268 fuites ont été réparées sur le réseau
en 2000, dont 109 sur canalisations, 151 sur branchements et 8 sur robinets
vanne.
Le nombre est en baisse par rapport à 1999 ; ceci est dû aux conditions
clémentes rencontrées durant lannée.
4.4. Suivi de la qualité de leau mise en distribution
Composition moyenne de leau
Leau distribuée à St Etienne respecte lensemble des
normes physico-chimiques.
Protection de la qualité bactérioloqique de leau
Teneur en chlore résiduel des eaux produites
Afin de protéger leau mise en distribution jusquau robinet
du consommateur, une dose de chlore est ajoutée dans leau. Le graphe
ci-après montre lévolution de la teneur protectrice en chlore
(ce produit, inoffensif bien que désagréable au goût si
la teneur est trop élevée, ne fait pas lobjet de normes
spécifiques. Il est conseillé de stocker de leau en carafe
propre au réfrigérateur une vingtaine de minutes avant de la déguster).
Résultat du contrôle officiel par la DDASS
La qualité de leau est surveillée à lusine de Solaure et sur le réseau. La Société Stéphanoise des Eaux a réalisé sur lannée 2000 environ 18 000 contrôles de paramètres. Par ailleurs, dans le cadre du contrôle réglementaire des eaux de distribution, la DDASS a effectué 805 prélèvements et contrôlé environ 9 600 fois leau produite.
Les résultats du contrôle réglementaire sont présentés
ci-dessous
Unité de distribution SAINT ETIENNE
La norme impose que lon distribue de leau conforme pour les paramètres bactériologiques 95% du temps. Globalement, leau de Saint Etienne est dexcellente qualité, tant du point de vue bactériologique que du point de vue physico-chimique.
Il est à noter quil est joint chaque année à une
des deux factures deau, le rapport officiel de surveillance de la qualité
des eaux, émis par la DDASS. Par ailleurs, les résultats sont
affichés au fur et à mesure de leur émission en Mairie,
comme le précise la loi.
4.5. Travaux de maintenance
Le service Maintenance de la Stéphanoise des Eaux assure la maintenance
des installations dadduction, de production ainsi que les réservoirs
et pompages, soit environ 4 000 équipements. Sur ces installations, le
service intervient autant pour de la maintenance préventive que pour
du curatif. La répartition de ces domaines dintervention est présentée
ci-contre.
Les principaux travaux de maintenance sont décrits ci-dessous.
1. Aqueduc du Lignon et conduite forcée
Débroussaillage partiel de lemprise de laqueduc et de la
conduite forcée
Rénovation hydraulique du brise charge Ouillas - Reprise du génie civil, des obturateurs àdisques, des armoires électriques.
2. Haute vallée du Furan
Renouvellement de 820 mètres de captages de la haute vallée du Furan (Biacon, lEscure, les Marguerites)
Reprise de murs de soutènement de laqueduc des sources.
3. Conduite forcée du Furan
Rénovation hydraulique du brise charge Rochecorbière
Rénovation des appareillages hydrauliques de sécurité (purgeurs, clapet dentrée dair) Renouvellement de linstallation électrique du tunnel du Pas de Riot
4. Au niveau de lusine de Solaure
Ajout dune cuve de stockage de coagulant. Rénovation complète du local (sol, mur, électricité, serrurerie> et installation dune centrale de ventilation pour lensemble des installations de stockage de produit (réduction de latmosphère corrosive)
Mise en service dun nouveau transformateur à huile 20 000 V/380 V. renouvellement de cellules électriques HT dans le poste de livraison 20 000 V. Mise en place de deux cellules disjoncteurs de protection des transformateurs 20 000/380 V et mise en conformité de deux cellules de protection transformateurs 20 000/5700 V
Mise en place de deux nouveaux générateurs de Bioxyde de chlore - sécurisation de linstallation. Rénovation de linjection des produits de traitement (coagulant, chlore) dans la bâche de coagulation ; modification et remise en service de lhélicomélangeur de la bâche de coagulation.
5. Au niveau du réseau de distribution deau potable
Réservoirs de Réjaillère renouvellement de la chambre de vannes des nouveaux réservoirs Rue de La Tour: création dun pompage de secours pour la Tour en Jarez
Rue O. de Serres : création dun pompage de secours pour Villars et renouvellement de la
chambre de comptage de Saint-Priest en Jarez
Rue du Puits La Chaud : création dun nouveau point de vente à Saint-Jean Borinefonds
Réservoir du Portail Rouge : création dun pompage
de secours pour le Haut-Service de la ville.
5. Vie du service de lassainissement
On note pour Vannée 2000 plusieurs orages significatifs, mais deux événements
ont présenté des intensités très fortes
3 juillet 2000 lintensité moyenne maximale enregistrée a été de 174 mm/h à la Chauvetière pour une hauteur deau cumulée de 23 mm.
21 août 2000 lintensité moyenne maximale a été de 140 mm/h à la Chauvetière pour une hauteur deau cumulée de 21 mm.
Ces orages violents ont provoqué des débordements. Celui du 3
juillet notamment a fait seffondrer la dalle de couverture du Chavanelet
devant lEcole des Mines Cours Fauriel sur plus de 250 m et déborder
le Merdary et lIsérable.
5.1. Entretien du réseau de collecte des eaux usées
Lentretien des réseaux dassainissement en 2000 a consiste
en
- curage de 57 302 m de réseau deaux usées
- curage de 3 007 m de réseau deaux pluviales
- curage de 5 587 m de réseau unitaire
- et de 1 032 m de réseau visitable.
Par ailleurs, 9 164 avaloirs ont été nettoyés, dont 8 164 mécaniquement et 1 000 manuellement. 491 branchements auront été vérifiés (par test à la fumée, au colorant ou de façon visuelle).
Enfin, 5 710 m de réseaux ont été inspectés à
laide de caméra, 13 613 m à pied de regard à regard,
6 015 m lont été par test à la fumée et 3
130 m à lair ou à leau.
e
5.2. Résultats de la dépollution des eaux à Saint Victor
sur Loire
Mise en service en 1978, cette installation a été conçue pour traiter uniquement la pollution carbonée, en faible charge sur une base de 4000 équivalents habitants.
Conformément à la réglementation (Arrêté du 22 Décembre 1994), lautosurveillance comprend une mesure en continu du débit traité, des bilans mensuels portant sur la DCO, DBO5 et MES, et des bilans trimestriels portant sur les composés azotés et phosphorés.
Les boues déshydratées font lobjet dune évaluation
du taux de matière sèche àchaque traitement et 4 analyses
par an permettent de vérifier la conformité de la boue par rapport
à la teneur en élément trace métallique et la valeur
agronomique.
Les résultats de lautosurveillance ont toujours fait apparaître
dexcellents résultats dont le détail se trouve ci-contre.
Linstallation est sous chargée en pollution ce qui permet, en maîtrisant
les temps daération, dobtenir des résultats même
sur lazote alors que linstallation nest pas prévue
pour cela à lorigine.
5.3. Résultats de la dépollution à lusine du Porchon
Les résultats de lusine de dépollution, gérée
par la Société Stéphanoise de Service Public, sont présentés
ci-contre.
Lusine de dépollution mise en service en 1975, modernisée partiellement depuis, a un fonctionnement atypiq ue puisqu elle collecte les eaux du Furan et celle dun collecteur qui ne reçoit pour linstant que 20 à 25 % de la pollution produite sur lagglomération.
De ce fait, le taux global de dépollution du bassin du Furan natteint
pour linstant que quelques 50 %. Des améliorations portant sur
lusine dune part et sur le réseau de collecte des effluents
de la ville de Saint Etienne et des huit communes alentour sont programmés
pour la période 2002 2006. Ces améliorations devraient
faire passer le rendement global de 50 % à plus de 80 %.
5.4. Travaux damélioration, de renouvellement et dextension
des réseaux et des ouvrages du service
Comme chaque année, un programme de travaux a été réalisé
par des entreprises habilitées, sous maîtrise doeuvre Stéphanoise
des Eaux. Deux opérations en particuliers sont à distinguer.
Durant lété pour éviter le plus possible les perturbations
apportées à la circulation, le collecteur de la rue de la Pareille
a été entièrement reconstruit.
Située en pleine zone dexploitation minière, la galerie
maçonnée dorigine avait basculé sur son flanc Est.
Des renforcements par cintres métalliques, apportés, en leur temps,
suivant une technique typiquement minière, étaient corrodés.
Louvrage menaçait ruine.
Il a été entièrement reconstruit avec des tuyaux manufacturés de 600 mm de diamètre posés sur une fondation béton afin de répartir les contraintes sur un sol hétérogène.
La longueur renouvellée est de 170 m en diamètre 600 mm, dans
un milieu hyperurbain. Le coût de lopération est de 1,1 ME.
Le deuxième chantier important aura été celui du Dont aqueduc. Ce pont avait été construit pour canaliser le ruisseau du Merdary lors de la construction de la voie de chemin de fer Saint Etienne le Puy. Louvrage a été rétrocédé à la Ville de Saint Etienne en 1907. La technique employée était celle des ouvrages de lépoque piles de pont et parements en maçonnerie, remplissage en terre. Le canal en forte pente ayant subi les outrages du temps, lérosion avait atteint le radier et leau sinfiltrait dans la terre entre la maçonnerie. Un effondrement sur la voie ferrée était à craindre.
Les travaux ont consisté à la démolition du canal existant,
linstallation dun tuyau diamètre i 000 mm noyé dans
un béton, et la reconstruction de la dalle de couverture. La longueur
de chantier est de 32 mètres.
La sécurité ferroviaire a imposé des contraintes fortes
au chantier protection par cage en profilés métalliques, filets,
etc. Les travaux se poursuivront en 2001 par la reprise du réseau à
lamont sur 57 mètres en tuyaux en fonte. Le montant total de lopération
est estimée à 1,4 MF.
Les autres opérations sont plus classiques et concernant le renouvellement
des réseaux séparatifs de la rue Virg lie (dn 200 mm - 500 mètres
- 1.6 MF) et du boulevard Alexandre de Fraissinette (dn 250 mm - 160 mètres
- 0.6 M). Les réseaux pluviaux du passage Laennec et de la rue Lisfranc
(dn 600 mm - 160 mètres - 0.8 MF) ont été également
renouvelés, ainsi que les collecteurs unitaires de la rue de la Perrotière,
de la rue Scheurer Kestner, de la rue Jean Huss et de la rue Desaugier (pour
un montant total de 1,5 ME).
6. Vie du service clientèle
Lopération de remboursement des factures deau sétant
terminée en septembre 1999, le service clients a pu retrouver un cycle
dactivité presque normal en 2000.
Faits marquants de lannée 2000
Mise en place de lettres chèques pour améliorer le délai de remboursement à nos clients
Suppression du dépôt de garantie au 1/10/2000 (350 F à chaque nouveau locataire)
Signature le 12/10/2000 dune convention CASH-COMPTE entre la Poste et la Société Stéphanoise des Eaux pour les versements en espèces, sans frais supplémentaires pour le client;
En octobre 2000< lancement dun mailing pour sensibiliser nos
clients sur le prélèvement
automatique, la mensualisation et la mise en place de notre numéro AZUR
pour « faciliter » leau à
nos clients (toutes les démarches peuvent être faites par téléphone)
Parallèlement, la Stéphanoise des Eaux a mis en place son service d ~< eau immédiate ». Le client peut désormais sabonner ou résilier son contrat dun simple coup de fil et dispose de leau immédiatement en emménageant (si lappartement était précédemment occupé)
Un KIT ABONNEMENT est désormais envoyé à tous les
nouveaux clients dans les 15 jours suivant lentrée dans les lieux
et donne tous les renseignements utiles sur la Société Stéphanoise
des Eaux.
6.1. Volumes vendus
Les volumes vendus ont baissé de 6,8 % entre 1997 et 1999 pour leau
potable et de 7,1 % en ce qui concerne les volumes assainissement. Il est ànoter
que les tarifs de vente sont dégressifs en fonction des quantités,
tant pour leau que pour lassainissement.
6.2. Accueil clientèle et suivi des réclamations
En juin 2000, notre Centre dAppels à été doté
dun matériel performant de gestion des appels téléphoniques
; un N0 AZUR a été créé, le O 810 368 368. Les premiers
résultats de gestion des appels sont les suivants
6.3. Suivi des engagements clientèle de la Stéphanoise des Eaux
Nos engagements sont résumés dans le kit abonnement et concernent
6.4. Actions dinformation du public pendant lannée 2000
Sondage clientèle
Nouvelle charte graphique
Mise en place du kit abonnement
Envoi aux clients dune lettre personnalisée, contenant le fix-max (goutte deau à coller sur une
surface lisse, donnant nos coordonnées) avec une proposition de prélèvement
personnalisé
6.5. Mise en place dune mission « Grands Comptes »
La Mission Grands Comptes (MGC) a été créée en avril
2000. Son objectif est dassurer un suivi relationnel et commercial de
clients particuliers consommateurs ayant plus de 2000 m3/an ou ayant des rejets
à risque.
En juillet et novembre, deux conventions ont été signées,
lune entre la Stéphanoise des Eaux et la CNAB et lautre avec
les Offices Publics dHLM. Il sagit de convention de gestion des
branchements et ensembles de comptage des réseaux deau potable
et dassainissement. Elles simplifient les démarches administratives
de nos clients.
6.6. Suivi de la certification qualité 1SO 9002 de la Stéphanoise
des Eaux
La Stéphanoise des Eaux a obtenu la certification 150 9002 le 1er juillet
1999 pour lensemble de ses activités
- Production et distribution deau potable
- Collecte et traitement des eaux usées
- Accueil et services aux clients.
La certification implique
pour le client, lassurance que les activités préétablies et systématiques sont réalisées suivant des méthodes appropriées et que les résultats sont démontrés;
pour la SSE, de disposer dun outil de pilotage et de progrès qui
lui permet à tout moment de vérifier la performance de ses actions
(objectifs internes), et de mesurer, à travers des indicateurs, lindice
de satisfaction de ses clients (objectifs externes).
Le troisième et dernier chapitre de ce rapport concerne les éléments
financiers des services deau
potable et dassainissement de la ville de Saint Etienne. Seront en particulier
examinés dans ce chapitre
Le prix de leau et son évolution récente
Les masses financières de lexercice 2000
7. Evolution récente de la facture deau
7.1. Tarification de leau et de lassainissement
La tarification et ses modalités en vigueur sur la commune de Saint-Etienne
sont conformes à la loi sur leau parue au Journal Officiel du 4
janvier 1992. Elle comporte un abonnement et une part variable fonction de la
quantité deau réellement consommee.
7.2. Facture type et évolution récente
Le calcul dune facture deau pour un client « domestique »
avec une consommation annuelle de 120 m3 et un branchement de diamètre
20 mm est le suivant
8. Données financières des services
8.1. Evaluation du patrimoine eau et assainissement
Le patrimoine eau et assainissement est composé essentiellement
de laqueduc
des conduites forcées et chambres de vannes amenant leau
à lusine de Solaure j
de lusine de traitement de leau de Solaure
des réservoirs servant au stockage de leau
des conduites deau potable et eaux usées
de la station de dépollution de Saint-Victor )
du génie civil de la station dépuration du Porchon
des installations techniques et administratives (ateliers et bureaux)
La valeur estimée de ce patrimoine s élève à
4,88 milliards de francs. )
La valeur des trois retenues deau (barrages) non concédées
à la Stéphanoise des Eaux nest pas inclusedanscette estimation.
8.2. Recettes des services eau et assainissement
Service de lEau
Vente deau potable (St Etienne et la Tour en Jarez) 78 050 kF
Vente deau en gros (communes périphériques) 19193 kF
Vente deau brute 59 kF
Produits accessoires du service 20946 kF
Travaux remboursables 1 529 kF
TOTAL 119777kF
Service de lAssainissement
Eaux usées 65.423kF
Rémunération du service eaux pluviales 7.489 kF
Produits accessoires du service 10.715 kF
Travaux remboursables 1.129 kF
TOTAL 84756 kF
8.3. Dette des services eau et assainissement
(montants en kF) Eau Assainissement
En cours total de la dette au 31/12/2000 61 100 kF 37500 kF
échéance 2001 22 700 kF 16 700 kF
échéance 2002 20 000 kF 15 000 kF
échéance 2003 11 200 kF 5 300 kF
échéance 2004 3 000 kF 400 kF
échéance 2005 1 500 kF 100 kF
échéance 2006 1 300 kF
échéance 2006 1 300 kF
8.4. Montant des travaux réalîsé~ durant lexercice
2000
A-Eau.
Usine de production de Solaure conduites forcées
renouvellement et extension générateur de bioxyde 322 KF
renouvellement compresseur et circuit dair 66 KF
injection des réactifs et héliomélangeur 127 KF
renouvellement brise charge ouillas 294 KF
renouvellement de captages 326 KF
renouvellement de la pompe n0 3 (vionne) et alimentation électrique
714 KF
stockage aqualenc 808 KF
autres travaux 698 KF
Distribution
renouvellement et extension de reseau 8.087 KF
renouvellement des équipements et étanchéité
réservoirs 1.064 KF
renouvellement du parc compteurs 2.743 KF
B - Assainissement
~
Renouvellement partiel de la couverture du ruisseau le Chavanelet
Cours Fauriel - Galerie reprise sur 256 m 1.546 KF
Renouvellement partiel du réseau unitaire Rue de la Pareille
Dn600mm-170m 939KF
Restructuration et renouvelIement partiel du Merdary
Pont aqueduc devant lHôpital de Bellevue Dn 1000 mm PE « ERCOPAL » 32 m . 549 KF
..~
Création dun collecteur eaux usées avec station de
relevage
Impasse de la Baraillière Dn 200 mm - 120 m 461 KF
Renouvellement et extension de collecteurs dans diverses rues (rues
Virgile, de la Perrotière, Scheurer Kestner, Jean Huss, Désaugier,
Henri Barbusse, de lEpreuve et Bd Alexandre de Fraissinette et Passage
Laennec - rue Lisfranc, ainsi que diverses rues et des renouvellement branchements)
pour un montant total de 5.918 KF
Aménagements divers à la station du Porchon 750 KF
Autres travaux 500 KF
C - Eau et Assainissement
aménagement ateliers et bureaux (3eme tranche) 3.760 KF
8.5. Travaux programmés en 2001
A - Eau
Usine de production de Solaure - conduites forcées
télésurveillance Lignon - Furan 100 KF
protection cathodique - programme pluriannuel 200 KF
a débitmètre Vendets 50 KF
aqueduc du Lignon - renouvellement siphon 500 KF
pied de barrage - Pas de Riot (vannes, génie civil) 150 KF
poste de chloration - Rochetaillée 100 KF
installation de cieux crépines - Rochecorbière 30 KF
renouvellement aqueduc des Sources (mur de soutènement) 60 KF
renouvellement 800 m de captages 300 KF
renouvellement électrique - programme pluriannuel 1.000 KF
salles des eaux brutes, local réactifs, local chaux sols, peintures,
élec,etc... 1.200 KF
filtres à sable - apport sable, renouvellement déversoirs
et buselures 200 KF
sécurité (caillebottis chambre réservoirs, échelles
réservoirs,caillebottis station 150 KF
renouvellement armoires électriques 100 KF
trubidimètre (sortie filtre) 50 KF
génie civil canal eau traitée 100 KF
réservoirs, cheminées, grille de protection 60 KF
tuyauteries diverses - circuit dair - chlore 100 KF
nettoyeur haute pression 60 KF
Distribution
renouvellement et extension de réseau 10.348 KF
renouvellement des équipements et étanchéité
réservoirs 1.365 KF
. renouvellement poteaux de lavage 60 KF
pompage secours Haut Service 750 KF
B - Assainissement
renouvellement et extension de réseau 8.304 KF
. renouvellement et extension hors réseau 1.255 KF
. renouvellement de génie civil à la station du Porchon 530 KF
9. En conclusion : recommandations et orientations cour lavenir
Lexercice 2000 aura été une année charnière dans la vie récente des services de distribution publique deau potable et dassainissement de la ville de Saint Etienne.
Pour la ville de Saint Etienne tout dabord, cette année aura été marquée par la mise en place dune organisation intercommunale, le Syndicat Intercommunal de Dépollution des Eaux du Furan (SIDEF). Cette structure regroupera les communes de Saint Etienne, Villars, Saint Priest en ]arez, La Talaudière, lEtrat, Sorbiers, La Tour en Jarez et Saint Jean Bonnefonds qui toutes utilisent lusine de dépollution du Porchon pour traiter tout ou partie de leurs eaux usées.
Lobjet de ce Syndicat est de lancer les études qui permettront de mettre aux normes lusine de dépollution qui na pas connu de modifications notables depuis sa construction en 1974. Il sagira essentiellement de rénover les prétraitements, de lui permettre de traiter lazote et daméliorer le traitement des effluents en temps de pluie.
Le SIDEF aura également en charge de piloter les études permettant lamélioration des systèmes de collecte des communes adhérentes.
En ce qui concerne la Société Stéphanoise des Eaux, cette année aura vu laboutissement de chantiers importants
la réorganisation partielle de la société, afin de mieux satisfaire le client. A cet effet, un centre dappels a été mis en place. Le client trouve un interlocuteur rapidement (88 % en moins de 20 secondes), sa demande étant satisfaite immédiatement par téléphone (abonnement, renseignements sur la facture, etc.) ou prise en charge par le service technique concerné (problème de fuite, de qualité deau, de compteur, etc.)
la mise en olace de nouveaux services au client, et notamment la mensualisation, la convention Cash Compte avec la Poste, labandon du dépôt de garantie, etc. Un sondage client, qui sera renouvelé chaque année, permet de mieux connaître ses besoins
enfin, des partenariats importants ont été conclus. Une convention a été signée avec la Convention Nationale des Administrateurs de Biens, une deuxième avec les Offices Publics dHLM. Ces conventions allègent notamment les processus administratifs pour les clients locataires, pris en charge lors de létat des lieux. Un partenariat avec lOffice Central de Coopération des Ecoles permet daménager progressivement une salle « H20 » au Château de la Perrotière, les enseignants disposant dun accès privilégié pour visiter lusine de production deau de Solaure.
Ces actions seront poursuivies et renforcées en 2001 avec la création
du site internet de la
Stéphanoise des Eaux, www.stephanoise-eaux.fr. Ce site présentera
lorganisation et le
fonctionnement des services et permettra deffectuer un certain nombre
dopérations en ligne
(demande dabonnement ou de résiliation, demande de renseignements,
etc.).
Une campagne dinformation sera lancée ; elle insistera sur la qualité de leau distribuée à Saint Etienne et sur le rapport qualité / prix du service.
Enfin, le programme de renouvellement des canalisations eau et assainissement
vétustes ainsi que la modernisation de lusine seront poursuivis.
Un programme pluriannuel de maintenance permettra lentretien de laqueduc
(renouvellement dun passage de vallée par siphon).